20/04/2011

Grand-Ponton sous le déluge

« Il pleut dehors… depuis des jours, ça me pousse à prendre la plume et vous conter nos dernières aventures et péripéties. »

Arrivés à Grand-Ponton, nous nous mettons à rechercher le bâtiment de la guilde des Quatre Directions. Nous arrivons à un petit comptoir commercial tenu par Vincenzo Botti.

Ce dernier se montre fort touché par notre situation et s’étonne du peu d’intérêt que la guilde a montré à notre égard à Mandril. Il s’engage à nous aider et nous propose de nous héberger à l’étage. Au rez-de-chaussée, il y a son magasin qui comporte des échantillons de produits et marchandises qu’il vend. On lui indique notre souhait de travailler pour le dédommager de ses services et hospitalité. Il nous envoie chez son cousin, Aldo qui tient une société de gardes du corps.

Après quelques passes de combat pour éprouver notre maîtrise des armes et du combat, il nous envoie en livrets verts, rapière aux côtés surveiller que la soirée de Tadeo Volpi se déroule bien. Il s’agit d’un marchand local. Beaucoup de personnes discutent du projet et financement du vieux port qu’il faut réaménager et agrandir pour accueillir des navires provenant du Continent.

On déjoue une probable tentative d’assassinat, un individu avait versé un liquide dans un verre qu’il s’apprêtait à remettre à l’un des convives. Cette personne dans le brouhaha parvient à s’enfuir discrètement et prestement. Par la suite, pendant la soirée, on remarque que des hommes parlent peu mais écoutent et font parler les autres beaucoup. Ce sont sans doute des hommes de la police secrète du Doge.

En revenant chez nous, il tombe des trombes d’eau, nous sommes témoins de la dislocation de l’un des moulins qui pompe l’eau bordant le barrage qui protège les bas-quartiers. Le barrage commence à céder, une brèche se forme. Nous sonnons l’alerte et portons assistance sous le commandement de Bjorn pour transbahuter les pierres du moulin détruit pour colmater la brèche. On évite un drame sur l’instant permettant que tout le monde s’enfuie car la barrage cédera bien vite, inondant tous les bas-quartiers.

Nous portons assistance à Vincenzo Botti pour mettre ses marchandises à l’abri et décidons de porter assistance à la population en voguant en barque et aider les personnes à quitter leurs abris sinistrés. Tout est inondé, sous eau. Cette solidarité et aide sont fortement appréciées par la population locale.

Pendant ces opération, Jarod « visite » quelques maisons à l’affut d’un petit magot tandis que Bianca restée dans la barque, seule avec le gondolier se fera attaquer par des manants qui auraient sûrement voulu abuser de se personne. Mais quelques coups bien placés par Bjorn et elle-même mettent ces forbans en déroute.

Jarod se fait surprendre par un vieux homme qui surgit d’une cachette avec un tromblon à la main ! Jarod l’assomme d’un grand coup après l’avoir désarmé. Il s’enfuit bien vite, ramenant l’homme blessé et évanoui et sa femme à la barque. La nuit durant, prétextant qu’on ait oublié quelque chose, on y retourne. Un homme veut bien nous aider à conduire la barque. On laissera sur place du jambon et du vinaigre de qualité pour s’emparer du tromblon. On mijote une diversion pour quitter les lieux avec… notre homme s’en doute…

Le lendemain, on part revendre notre arme chez un armurier bien en vue, il y a une enseigne au-dessus de la porte. A peine, montrons-nous l’arme qu’il nous dit que c’est illégal d’en avoir une sans port d’arme et fait venir deux de ses hommes armés. On s’encoure et les hommes font exploser leurs armes dans la bousculade et arrivons à les semer grâce à l’intervention de Bjorn qui permet à Bianca de se débarrasser de ses poursuivants. J’étais pour ma part déjà bien loin.

Il nous faudra quitter la ville : nous sommes activement recherchés et notre groupe bien décrit. On nous accuse de vol, de bagarres, etc. Les hommes du secours populaire nous ont reconnu mais ayant apprécié notre dévouement nous proposer un plan d’évasion vers Brizio. Nous parvenons à revendre pour un vil prix les 3 tromblons que nous détenions. Nous sommes en route pour Brizio.

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